Où en-est-on avec le trou de la couche d’ozone ?

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Publié le : 12 octobre 20164 mins de lecture

Cet article n’aura certainement pas, mathématiquement parlant, la valeur scientifique des théories qu’il veut critiquer. Il n’est ni un article scientifique basé sur une étude et des moyens logistiques, ni l’œuvre d’une institution ou organisme gouvernemental ou autre. De simples idées basées sur des constatations et une volonté déclarée de critique.

Souvenez-vous bien de ce que l’on nous disait

Il n’y a pas si longtemps on nous martelait à longueur de la journée par des discours d’officiels, de scientifiques et d’hommes politiques, toutes mouvances confondues, tous plus alarmants les uns que les autres. Et on nous promettait même sans qu’on ne nous le dise directement l’apocalypse imminente. Tout cela sur constatations de l’élargissement d’un trou dans la couche d’ozone qui culmine à une hauteur entre 20 et 45 kilomètres au dessus de nos têtes.

Rien de faut d’apparence dans tout cela, la couche d’ozone existe bien et joue un rôle que certains disent protecteur des rayons ultra violets (UV) malgré l’affirmation scientifique que cet ozone est produit par l’effet de réflexion de l’atmosphère de ces UV. Et cela est une différence de taille : si l’ozone est la en position statique et sous forme de couche protectrice l’apparition du trou et son élargissement sont effectivement des signes alarmants. Mais si l’ozone est produit par l’effet de réflexion des UV à cette altitude et le trou y est un simple phénomène cyclique pourquoi s’alarme-t-on à ce point ?

Le trou de la couche d’ozone : vérité et fiction

La découverte de la couche d’ozone a été faite au début du vingtième siècle par deux français Henri Buisson et Charles Fabry. Ils ont constaté une concentration importante d’ozone dans la partie supérieure de la stratosphère. La constatation d’un trou du à une diminution de la concentration de l’ozone n’a été constatée que soixante ans plus tard par des chercheurs scientifiques en antarctique. Mais ils ont mentionné, preuves à l’appui, que cette diminution est périodique : l’ozone diminue à la fin de la nuit polaire (au printemps) et revient à son niveau habituel en automne.

Le côté fiction dans cette affaire est semble-t-il lié à la découverte d’un autre phénomène semblable dans l’autre pôle du globe terrestre (l’arctique) et dont la diminution record a été constaté en 2011. C’est à ce moment que toute l’effervescence médiatique a commencé. Mais attention ! Tous les orateurs et intervenants ne sont jamais sures de rien. Que du conditionnel et seul l’aspect alarmant est affirmatif. Rien n’est toujours prouvé et rien de très anormal sur la surface de la terre. Si ce n’est quelques dérèglements de la pluviométrie dans certaines zones, de nouvelles législations d’interdiction de certains gaz dits à effets de serre un peu partout dans le monde et des transactions financières de permis de polluer entre les états industrialisés et les autres. Et bingo ! On nous annonce, images de la NASA à l’appui, que le trou de la couche d’ozone se résorbe en 2013 et circulez, il n’y a plus rien à voir.

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